La bonne compagnie

L’Évaporée se fait des potes dans les vitrines et en TG de librairies dont mes amies qui vivent (un peu) loin m’ont envoyé des photos aujourd’hui :

ici à Durance, à Nantes

et ici aux Bien-aimées, toujours à Nantes. Merci à ma très chère amie Aude Rabillon pour les photos.

Et ici, en vitrine de la librairie Poëtini à Bruxelles, prise en photo par mon amie Maïté.

Merci aussi aux libraires qui nous soutiennent – mieux encore, nous portent, et nous permettent de respirer dans cette rentrée littéraire à la fois pléthorique et monomaniaque <3

Libé

Un article sur L’Évaporée, avec quelques approximations (la première citation n’est pas de moi/Jenny mais de Wendy/Eve, par exemple6) mais ça fait plaisir, un article dans Libé.

des remerciements

Cambourakis nous envoie ce soir des extraits des coups de cœur pour L’Évaporée relevés chez des libraires. Wendy et moi sommes infiniment reconnaissante à ces dernier.e.s. Merci aussi aux lecteur.ice.s qui nous manifestent leur enthousiasme sur Instagram ou par courrier, leur soutien est très précieux. <3

« L’Évaporée, c’est l’histoire après une rupture, c’est les battements du cœur qui se débattent, c’est la rencontre littéraire dont je rêvais sans même le savoir. Merci Fanny, merci Wendy »
L’Affranchie librairie

« Un grand coup de cœur pour ce roman d’une réussite superbe, création littéraire à deux mains, deux écritures magnifiques. »
Au Bonheur des dames

« L’histoire de l’errance nécessaire à la suite de toute absence, écrite avec finesse, sensibilité et émotion. »
Payot Neuchâtel

« Une histoire d’amour et de rupture écrite à quatre mains. Dans une alternance des points de vue parfaitement maîtrisée, on plonge tour à tour dans la moiteur campagnarde ou la mélancolie parisienne… Une réussite ! »
Le Libr’air

« Dès la première page, j’ai été happée dans cette histoire d’amour dont l’écriture à quatre mains révèle toute la beauté et la complexité. »
La Petite Banquise

« Un roman introspectif et sensible à l’écriture aussi brute que poétique. Le récit est rythmé par des chapitres courts qui alternent le point de vue de chacun des deux personnages ; une façon pour Ève et Jenny de se rencontrer autrement. »
Librairie Coiffard

« Sublime récit lesbien à deux voix et quatre mains, L’Évaporée est tour à tour touchant, introspectif, mélancolique, aimant… Et une réussite fond comme forme. C’est un des coups de cœur de la rentrée ! »
Les Mots à la bouche

« Une expérience littéraire exaltante et poétique. Ou comment transformer la douleur d’une rupture incomprise et soudaine en un livre beau et doux. »
Librairie-café Le Murmure

« Ce très beau roman, en alternant les points de vue des deux femmes, interroge la possiblité d’une relation durable. Un coup de cœur de Julie. »
Librairie Candide

« Dans ce très beau dialogue à l’écriture épidermique, Fanny Chiarello et Wendy Delorme vont fouiller les ruines d’une relation amoureuse pour mettre au jour les racines de sa fin. Superbe ! »
L’Arbre à lettres

« Un procédé littéraire très stimulant et une écoute épatante entre les textes qui permet de dévoiler les vérités de chacune, toutes deux très belles et profondes. L’Évaporée ou comment transformer une rupture en poésie. Un immense merci. »
La Petite Ourcq

« Deux femmes s’aiment, se déchirent, se manquent. Chacune de leur côté elles reviennent sur leur relation, les non-dits comme les gestes tendres, en se demandant si nos liens passés ont une influence sur nos amours d’aujourd’hui. Le texte est d’une rare intelligence émotionnelle, et vise juste. Bravo. »
Librairie de Paris

« On se reconnaît dans les pensées, les actions et dans les tourments de ces deux femmes. Et
L’Évaporée, c’est aussi et surtout un texte qui tient par ses deux magnifiques plumes, complètement différentes mais qui ajoutent de la richesse et de la profondeur au texte. »
Librairie du Tramway

« UNE séparation brutale,
DEUX points de vue écrits par deux autrices d’exception,
DEUX manières d’envisager la fin d’une histoire et le début d’une nouvelle,
UN roman plein de passion, d’humour et d’espoir.
Bravo Wendy Delorme et Fanny Chiarello. »
Les Furtifs

Rencontres en septembre : 2ème erratum

Il y a ENCORE eu des petits changements donc voici l’agenda nouveau :

à Lyon avec Wendy Delorme

Le mercredi 14 septembre à 19h, nous serons à la librairie La Madeleine, 16 rue de la Madeleine, pour présenter L’Évaporée ;

Notre venue au Bonheur des Ogres est annulée pour cause de dégât des eaux (courage à l’équipe de la librairie…)

NOUVEAU à Pantin SANS Wendy

Le 16, je serai au festival Empow’Her à la Cité Fertile, 14 avenue Édouard Vaillant, pour une table ronde à 14h30 puis pour une séance de dédicaces de 15h15 à 16h15.

à Calais SANS Wendy

Le 20 à 19h, je serai à la librairie du Channel, quai Catinat

à Paris avec Wendy :

Le vendredi 23 à 19h, nous serons aux Mots à la Bouche, 37 rue Saint Ambroise ;

Le samedi 24 à 16h (oui, 16), nous serons à La Régulière, 43 rue Myrha

premiers articles sur l’Évaporée

Cet article de Thomas Messias, paru aujourd’hui dans Slate :

«L’Évaporée», à tordre la raison

Si les projets sublimes donnaient systématiquement des œuvres sublimes, ça se saurait. C’est pourtant ce qui se produit avec cette Évaporée, roman co-écrit par deux autrices qui ne s’étaient rencontrées qu’une seule fois, lors d’un salon du livre en 2018. Au printemps 2021, Fanny Chiarello (Dans son propre rôle) recontacte Wendy Delorme (Viendra le temps du feu) pour lui confier son désarroi: fraîchement quittée sans grande explication par la femme avec laquelle elle pensait passer le reste de ses jours, c’est à elle qu’elle a ressenti le besoin de parler.

De là est rapidement né ce qui a fini par devenir L’Évaporée: un roman écrit à deux, chacune un chapitre à son tour, Fanny Chiarello racontant les choses de son point de vue –celui de la femme quittée–, et Wendy Delorme imaginant tout de l’autre point de vue –celui de celle qui a quitté. Le tout forme un livre d’une grande cohésion, mais aussi d’une grande précision, sur la manière dont le sentiment amoureux s’enfuit sans prévenir, sur la possibilité ou non de colmater les brèches, sur la façon dont la vie prévue s’efface soudain pour laisser place à une existence improvisée, que personne n’avait prévu de mener.

Dans l’une des préfaces (tout est bicéphale dans ce livre), Wendy Delorme raconte que lors de leur première rencontre, à l’occasion d’une table ronde sur la littérature queer, Fanny Chiarello avait expliqué que ce genre littéraire n’était pas qu’une affaire de personnages, mais qu’il existait aussi par sa façon de tordre les mots, les phrases, la forme, pour envisager l’existence et l’écriture autrement, loin des modèles préétablis. C’est ce que l’on ressent du début à la fin de L’Évaporée, récit qui, bien que réaliste, semble se dérouler dans un autre monde, plus libre et plus beau, malgré les souffrances. »

Et celui-ci de Sophie Benard, paru dans L’Éclaireur :

[Rentrée littéraire 2022] Véritable roman-expérience, L’Évaporée relève le pari de l’écriture à quatre mains pour approcher le mystère d’une rupture amoureuse.

Dans l’œuvre de Fanny Chiarello, les romans que sont Si encore l’amour durait, je dis pas (2000), Dans son propre rôle (L’Olivier, 2015) ou encore A happy woman (L’Olivier, 2019) côtoient les recueils de poésie – La fin du chocolat (Les Carnets du Dessert de Lune, 2006), Collier de nouilles (Les Carnets du Dessert de Lune, 2008), Je respire discrètement par le nez (Les Carnets du Dessert de Lune, 2016), et Pas de côté (Les Carnets du Dessert de Lune, 2018). Quant à Wendy Delorme, performeuse, enseignante-chercheuse et écrivaine, elle est entre autres l’autrice de La Mère, la sainte et la putain (Au Diable Vauvert, 2012), Le corps est une chimère (Au Diable Vauvert, 2018), et de l’incontournable Viendra le temps du feu (Cambourakis, 2021).

Fortuite, la rencontre entre les deux autrices fût l’occasion pour elles de s’engager dans l’écriture à quatre mains. L’Évaporée raconte l’après ; l’après de la passion, l’après de la rupture, l’après de la disparition, l’après du désespoir. Les deux écrivaines se répondent alors, font dialoguer silencieusement leurs personnages – Fanny Chiarello prête sa plume à Jenny, qui vient de se faire quitter, et Wendy Delorme à Eve, qui vient de s’évaporer.

L’Évaporée

Alors qu’elles se remettent l’une comme l’autre du renoncement d’Eve, de sa désertion amoureuse, les vies et les émotions des deux femmes se croisent, sans jamais plus parvenir à se rejoindre. Au-delà de l’originalité du dispositif littéraire, Fanny Chiarello et Wendy Delorme construisent ensemble un texte superbe, sensible et incarné, qui interroge la difficulté de s’ancrer. »

Merci à tous deux pour leur enthousiasme

L’Évaporée

Il est en librairie aujourd’hui, 17 août : mon premier roman à quatre mains, avec Wendy Delorme. En couverture, une photo de la formidable Bérangère Fromont – je souhaitais que nous travaillions avec cette photographe et je suis très touchée que Cambourakis nous ait suivies dans ce vœu, Wendy et moi (l’auteur.ice n’a pas toujours son mot à dire dans le choix de la couv). J’ai préparé une petite page pour présenter le livre, on peut la trouver dans le menu latéral – ou ici.

Café Oto

C’est désormais officiel, je lirai mon premier recueil de poèmes en anglais le 13 décembre avec mon amoureuse, à l’occasion de sa résidence de trois jours au mythique Café Oto. Il y aura aussi plein d’ami.e.s. A priori, le 13 décembre, ma première collaboration avec Valentina sur supports devrait être disponible, si les délais de fabrication le permettent. 2 supports couplés à l’époque du tout-numérique, c’est enthousiasmant. J’ai très hâte de vous en dire plus et de vous parler aussi de notre autre projet, qui devrait prendre forme prochainement…

U.S. Team Ide

Hier matin, j’arrive à 7h à la gare de Lens et apprends que les trains ne circulent pas dans les Hauts-de-France à cause d’une panne électrique. J’ai 2h30 pour être à l’heure à Croix, la pluie mouille jusqu’à les chiens boivent debout (expression cajun) mais je fonce sur mon vélo, je ne vois pas d’autre solution. Je ne prends pas mes chemins préférés mais la route la plus droite, par Carvin et Seclin, les poids lourds roulent à 70 km/h à un mètre de moi et il ne me reste qu’à espérer qu’ils ne fassent pas d’aquaplanning et ne me dégomment pas ; je ne roule pas à ma vitesse habituelle, tranquille, de 17 km/h mais à 21, le GPS dit qu’il va me falloir 2h13 pour atteindre ma destination mais je mettrai un quart d’heure de moins. Je serai donc à l’heure mais intégralement trempée, malgré mon authentique K-Way Terraforma offert par Valentina, tant la pluie bondit et rebondit puissamment. Cette expérience me donne l’occasion de découvrir quelque chose de très inquiétant : en ville, la pluie ruisselle sur la chaussée en flaques plutôt marronnasses mais à la campagne, on dirait qu’une machine à laver géante s’est mise à fuir en phase lavage, une mousse blanche sourd des champs et mousse sur la chaussée, rendant la promenade encore plus dangereuse et révélant – si je ne m’abuse – à quoi ressemblent les pesticides que nous avalons chaque fois que nous achetons un produit qui n’est pas bio. Je n’ai pas de photo à l’appui de ce paragraphe, faute de temps pour m’arrêter.

Ce que je vais faire à Croix ? Pour citer le site Internet du Comité national olympique, « Deux années avant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, environ 300 jeunes Nordistes âgés de 8 à 12 ans feront leurs propres Jeux le mercredi 20 juillet sur (sic) le stade Henri Seigneur de Croix » (oui, sur le stade, pas en-dessous). C’est là que je passe la journée avec Sandrine Sekulak et Agnès Mantaux des éditions Page à Page, pour présenter notre livre U.S. Team Ide, illustré par la première, publié par la seconde, sur une commande du département du Nord. Je suis très contente de ce texte, une comédie pour ados sur les JO, bien que j’aie dû, pour des raisons politiques évidentes, me censurer un peu (le maire du village que j’ai inventé, Peringhem, se déplaçait en chaise à porteurs, les porteurs étant des services civiques sortis de Sciences Po ; finalement c’est un gentil maire qui se déplace à la force de ses propres jambes, brave homme).

Nous dédicaçons à tour de bras pour des collégiens assez choux, cependant qu’un Monsieur Loyal beugle dans une sono très efficace, sur fond de musiques des années 80 remixées (nous avons droit plusieurs fois à She’s a Maniac), et finit chacune de ses tirades par « Qu’on se le dise ». Je décline 19 phrases commençant par « lire est un sport » avec des rimes en -or plus ou moins tarabiscotées, Sandrine illustre chacune, en boucle.

Je dois dire qu’à la fin, nous sommes assez rincées (pour rester dans la thématique) :

Mais je m’amuse bien (la photo ci-dessus, notamment, me fait pleurer de rire) et c’est finalement une bonne journée, d’autant que nous sommes très bien reçues. Après ça, je reprends le vélo pour me rendre chez un compositeur lillois ; il y a là un super poète lillois et une chanteuse que j’avais déjà vue sur scène à l’opéra et tous les quatre nous discutons d’un projet qui nous occupera pas mal l’année prochaine et qui aura pour cadre mon cher bassin minier ; j’en reparlerai en juin prochain. Quand je prends le train, l’électricité étant revenue, mes chaussettes sont toujours trempées. Quand on a les pieds dans des chaussettes mouillées pendant 12 heures, la plante est si fripée que les plis sont comme des coupures, et de fait c’est comme marcher pieds nus sur du verre. Je ne vous le recommande pas.

Hors concours

Le prix Hors Concours, c’est de l’amour. Cette semaine, j’ai reçu ce bel objet qui a quelque chose d’une revue littéraire, avec notamment des extraits de chaque livre sélectionné, ainsi qu’une carte qu’on a envie de punaiser au-dessus de son bureau. Double merci…

Pour consulter la version numérique, cliquer ici.