Ce matin, j’ai vu 10 chevreuils en deux hardes, une de 4 et une de 6. Je n’y croyais plus, ça faisait trois jours que je n’en avais vu aucun. Quelle fête… J’en ai d’abord vu un
puis, après que nous nous sommes longuement observé.e.s, il s’est éloigné sans hâte et c’était comme s’il dépliait une ribambelle derrière lui – je dis lui mais c’était peut-être une chevrette. Et hop, quatre miroirs blancs (ainsi que l’on désigne leurs petits culs) bondissaient à travers la prairie.
Dix minutes plus tard, je me tourne et vois six chevreuils et chevrettes immobiles, tourné.e.s vers moi en un petit groupe serré. Le temps que je trouve mon téléphone pourri pour prendre une photo de famille, ils et elles avaient cessé de poser pour se carapater. On en aperçoit quelques-un.e.s sur la photo ci-dessous.
Détail flou :
Quelques arbres bavards du parc de la Villa :
Deux moulins français (il s’en est fallu de quelques centaines de mètres qu’ils ne fussent belges – oui, j’emploie le subjonctif imparfait, parce que je suis en train de lire Marguerite) et deux aigrettes domestiques plus grandes que moi, à Saint-Jans-Cappel.
J’ai pris la photo hier, le jour où il a fait beau (avec tout de même des rafales de vent à 80 km/h) et où j’ai inauguré le tout nouveau vélo de la Villa – j’ai fait un pataquès pour qu’il y en ait un, les autres avaient été retirés par le département parce qu’ils avaient rouillé faute d’avoir jamais servi ; on a compris pourquoi et le nouveau vélo est à judicieuse assistance électrique. Je n’avais plus envie d’en descendre.