Je ne sais pas si c’est le cas dans tous les quartiers de Londres mais dans le nôtre, les animaux sauvages vivent dans la ville, dans les espaces communs des ensembles résidentiels, dans les squares, dans les cours d’eau qui courent au pied des habitations. Voici quelques potes croisés lors de mes courses à pied à Islington et Hackney. D’abord, ce renard, le premier que j’aie réussi à prendre de près sans que le flou l’emporte.
Même chose pour cet écureuil ; il y en a des centaines ici mais il est rare qu’ils acceptent de poser.
Un canard mécontent : trop de lentilles d’eau à son goût.
Une famille de foulques macroules, les deux mamans et les quatre enfants (c’est un couple homoparental) menacée par un requin, scène hélas ordinaire à Hackney.
Cette foulque-ci est sortie quelque peu ébouriffée de sa rencontre avec une panthère de péniche.
Ici, les oiseaux ont des statuts spéciaux : il ne faut pas toucher les cygnes parce qu’ils sont la propriété de la reine (sic), en revanche les poules d’eau n’ont pas besoin de carte de stationnement pour leur voiture.
Je finis par cette photo que j’aime beaucoup – le cadrage et le grain répondent aux critères esthétiques vers lesquels je dérive quelque peu ces temps-ci et le modèle est une splendeur.