Au réveil, je cherche un mot. Le mot par lequel ma grand-mère Lucette désignait la brioche qu’elle achetait chez Maillet, le boulanger de son village Vendin-les-Béthune. Alors que je respire les cheveux de mon amour et que j’ai cessé de chercher, le mot me revient spontanément : pain-gâteau. Je suis pétrifiée à l’idée que j’aurais pu l’oublier – à l’idée que je pourrais perdre la mémoire de ce qui a fait la saveur particulière de ma vie.
Pour l’instant, ça va.
C’est le 1er mai alors voici une photo de mon muguet – inutile de le couper pour jouir de son parfum et de ses belles petites clochettes.
La fête du travail est aussi l’occasion de signaler l’existence, dans le bassin minier, de parcs d’activités – de grande(s) activité(s), même – dont l’un côtoie notre spot de lapins secret ; un autre, encore plus près de chez moi, est le bien nommé Parc d’Activités Les Oiseaux.
Le 1er mai, c’est aussi le salon du livre d’Arras, qui cette année a lieu sur un site Internet intitulé Le monde d’après. J’y ai participé, comme presque tous les ans, cette fois sous forme d’un texte qui livre ma vision lumineuse du monde d’après. Je me réjouis que la comédienne Lyly Chartiez en ait fait une super lecture, que l’on peut entendre ici.
Dans le monde d’après, je pourrai de nouveau courir ici comme dans le monde d’avant. C’est déjà pas mal.
Le 1er mai, c’est aussi le jour où je lance deux nouvelles rubriques, pour me faire pardonner d’avoir abandonné successivement toutes les autres, et je sais que Le gant du jour vous manque tout particulièrement. Ces nouvelles rubriques seront officieuses, c’est-à-dire qu’elles ne seront si systématiques ni annoncées en gras. Elles seront consacrées respectivement aux emplacements publicitaires disponibles et au Far West du bassin minier. C’est parti.
Emplacement publicitaire disponible
et Far West. Voilà, comme on dit.
Le 1er mai, nous travaillons activement la terre, mon amour et moi, faisant avec nos muscles le travail d’outils aux noms barbares tels que scarificateur ou aérateur-carotteur, dont nous ne disposons pas. Nous avons quatre outils dont deux ont perdu leur manche. Nous voulons notre prairie mellifère, nous allons tout donner. Le soir, nous avons tout juste la force de prendre l’apéritif en écoutant du jazz et en regardant ma rencontre avec Amandine Dhée à la librairie la Forge en direct sur la chaîne Youtube de ma filleule (je suis marraine de La Forge, mais pas de ma nièce – qui, quant à elle, a une chaîne Youtube consacrée à son cochon d’Inde Noisette). Merci à Gwenaelle Bel pour cette initiative.