Je suis retournée au Mont des Cats, cette fois pas en courant mais à vélo.
Et depuis son sommet, j’ai quasiment vu ma maison – et celle de mes parents, encore plus proche du fleuron que la mienne.
De quel fleuron je veux parler ? Zoomons un peu. Vous voyez ?
Zoomons encore un peu. Ce n’est pas un petit tas, notre 11/19 : on le voit à 39 km à vol d’oiseau. Je lui ai crié, J’arrive et j’ai même ajouté un point d’exclamation.
Il me reste trois jours pour faire une dernière fois le tour de mes coins préférés, entre le Mont Noir et Bailleul (qui me fait signe au revoir, ci-dessous). Enfin, une dernière fois… Je reviendrai, c’est sûr.
Aujourd’hui, je suis même allée dans la campagne belge au risque des chasseurs et des chiens très gros.
Le Mont Noir est une vraie ville frontière, une ville de western, avec ses saloons alignés sur une crête et, de part et d’autre, en aval, la campagne à perte de vue. Si on va derrière Edisac, on voit ceci
et si on descend derrière les arbres,
en un instant on est sur un petit chemin boueux bordé d’arbres sublimes
qui sinue entre les champs et les pâtures.
Et pour arrondir ce billet à un nombre premier d’images, voici un arbre électrique d’Heuvelland, très flou parce que je l’ai pris en photo avec mon téléphone pourri sous le crachin du matin.