Alors que je travaille sur mon manuscrit sauvage et apprends que ma Suite du sanglier pour chevrotements et chaussettes roses sera publiée au printemps prochain (plus d’infos à venir), je tombe sur des articles qui me font rire aux éclats :
« La probabilité de croiser un sanglier lors d’une balade en forêt est infime, voire inexistante. (…) Leçon 1 : si vous avez la chance d’observer un sanglier en forêt, savourez le moment car c’est extrêmement rare. » (Le Républicain Lorrain, 2017)
« S’il vous arrivait de rencontrer un sanglier lors d’une promenade en forêt et qu’il vous attaque, dites-vous alors que la chance vous a quitté définitivement. » (Le Journal du Centre, 2018)
Or ma fracassante rencontre avec un sanglier dans la forêt de Bord, le 12 janvier dernier, a précédé d’une heure à peine la vision sublime et inoubliable d’une harde entière dévalant un vallon et a aussi ouvert de manière flamboyante l’une des plus belles années de ma vie. Donc je suppose que ces deux phrases sont également vraies, si l’on fait fi du définitivement – et à ceci près que la première ne concerne sans doute pas les hominidés teubés qui courent à l’aube dans la brume, comme c’était mon cas.
(le lieu de la rencontre musclée, pris en photo avec mon téléphone quelques secondes avant la rencontre musclée + quelques minutes après un pipi nature décomplexé en plein habitat des autres)