J’ai fini ce matin le texte que je suis venue écrire dans le Morvan, plus précisément à la Perle, dans des conditions d’hébergement amusantes à savoir dans un dortoir (ça faisait trente ans que je n’avais pas fait ça), dans une ferme en travaux qui n’a pas l’électricité à tous les étages (on accède au premier par une échelle), à la lisière d’une forêt pleine de sangliers. J’y suis jusqu’à lundi matin en compagnie des poète.sse.s Anna Serra, maîtresse des lieux, Marion Renauld et Cédric Lerible, qui sont des amours. Hier, avec Marion, Cédric et un ami voisin de la Perle (Evan, 10 ans bientôt 11), nous avons marché dans la forêt pendant plus de deux heures jusqu’à un ermitage très mystérieux et de ce que les gens d’ici appellent apparemment le carré des sangliers, nous sommes passés auprès de souilles mais je suis restée digne et je me suis même éloignée un bref moment de mes camarades pour faire un pipi nature. J’ai regretté de ne voir aucun sanglier parce qu’avec eux, je n’aurais pas eu peur et je serais désormais réconciliée avec l’idée d’aller en forêt. Une autre fois… Vous pouvez découvrir le texte et les photos Ici bientôt, fruits de ma résidence, sur une page de ce blog dans le menu ci-contre ou en cliquant ici. En attendant voici, 7 photos de la promenade en forêt. L’entrée,
plus loin les dernières traces de la civilisation
avant la sauvagerie
et un ermitage bien fondu dans la végétation
nous étions quelque part au-delà de ces champs et pâtures
puis nous sommes rentré.e.s à Montigny-Saint-Barthélémy vers 20h (heure du dîner pour les animaux sauvages) par le mignon petit pont au-dessus du Serein et de ses nénuphars.