J’ai tellement dansé à la soirée de clôture de notre résidence à la Factorie que j’ai des ampoules sous les orteils (j’avais chaud, je dansais pieds nus) et des courbatures dans les mollets (comme s’ils n’étaient pas assez entretenus : qu’est-ce qu’il leur faut ?) Faute d’images d’hier, cette photo prise par Charlène la semaine dernière, sur laquelle Erwan, Anna et moi dansons dans le hall de la Factorie, notre bar QG du soir. La musique est Claim It! de Klein.
Je dois à Catherine Barsics d’avoir découvert Michele Gurevich – un soir, toute la petite bande a dansé sur le titre Party Girl. Découvrant la vidéo de Lovers Are Strangers, à l’instant, je suis à la fois émue et amusée, à l’idée qu’un jour peut-être nous ressemblerons à ces beaux danseurs et belles danseuses lors de l’édition 2053 des Poètes n’hibernent pas.
Je reviendrai sur la soirée de clôture quand la Factorie m’aura fait parvenir des photos. Après que les quatre univers / voix si dissemblables de Maud Thiria, d’Emanuel Campo, de Jean d’Amérique et de votre serviteuse se sont succédé, nos amies Catherine Barsics et Anna Serra nous ont rejoints pour un final surprise. Nous avons lu à six voix les textes que nous avions écrits ensemble la semaine dernière. C’était très émouvant. D’autres poètes encore se trouvaient dans la salle, Laure Gauthier, Mélanie Leblanc, Ada Mondès et Jérémie Tholomé, mais aussi Marie Nimier, que je n’avais pas vue depuis 2018 à Nevers Tandem et que j’étais stupéfaite de voir apparaître à la Factorie. Il a fallu beaucoup danser pour assimiler tant d’émotions et, pour dire au revoir à mes ami(e)s, les serrer beaucoup dans mes bras, espérant garder un peu d’elles et d’eux pour la route.
Montage photo d’Emanuel : reflets de Maud et moi sur les vitres de la salle Rrose Sélavy pendant nos lectures respectives.