J’écrivais en février 2017, à propos des chevaux de fenêtre :
Qui serais-je pour juger la passion des chevaux de fenêtre ? J’ai bien celle des Rideaux et Voilages, chalets du Nord, bateaux de fenêtre, zéphyrs embrasés, etc. et la liste ne fait que s’allonger au fil des semaines, me marginalisant de manière dramatique en période électorale :
« Tu as vu les derniers sondages ?
– Non, mais j’ai vu un cochon de jardin en plastique à Mons-en-Baroeul, tu veux que je te montre la photo ? »
1. libres
a. tranquilles
b. facétieux
Ces chevaux de fenêtre, qui vivent à proximité de l’observatoire de Lille, ont une vie palpitante – je la suis depuis plusieurs mois et vous en livre deux images de très médiocre qualité, sans l’enfant (car ce couple a un enfant) parce que le droit à l’image des mineurs, c’est vraiment délicat.
c. sauvages
d. carrément chauds
2. asservis
j’écrivais en avril 2018, à propos des chevaux, ce poème intitulé SM :
les gens qui aiment les chevaux ne m’aiment pas parce que
je n’ai pas la même manière qu’eux d’aimer les chevaux
je ne monte pas dessus
très vite les gens qui aiment les chevaux ne m’aiment plus
même si au début ça allait encore
avant qu’on ne parle de chevaux
je suis bien contente que les gens qui aiment
les chevaux ne m’aiment pas, si leur manière d’aimer
c’est de monter dessus
a. de trait
– avec passagers
– ne prend pas de passagers
b. maltraités
embroché
décapité
c. derrière les barreaux
cellule collective
cellule individuelle