A – Des femmes
1. dans des bassins
un peu défiante
mal assise
ou déguisée en sirène (on voit que la queue est fausse à son élastique)
2. fortes en yoga
dans un bassin
ou à-même le sol (et malgré l’absence de bras droit)
3. en vitrine
prudes :
de dos pour masquer sa poitrine aux regards
ou le bras gauche tendu dans le même but
(+ étole)
ou dépoitraillées sans scrupule
voire provocante
+ jarre et pot
+ fruit (pomme ?)
4. en plein air
dépoitraillées sans scrupule
+ raisin
+ pomme
+ jarres
ou tournée de manière à masquer sa poitrine aux regards
5. vêtues
en vitrine (bergère)
ou en plein air :
flappers
vestale
ou gueuse
B – Des hommes
qui font peur (techniques mixtes)
pas trop (huile sur toile)
ou même pas (malgré l’épée)
en tout cas toujours vêtus, même si ce n’est pas beaucoup (ce n’est pas le cas dans l’art des collectivités, ces dernières se montrant curieusement moins conservatrices que les particuliers en matière de nudité masculine)
C – Des couples hétérosexuels
antique (avec poisson + coquillage)
colonialiste (avec esclaves et nombreux enfants – consanguins, cf. pelle sur le banc de gauche)
ou moderne (avec scooter)
D – Des enfants
des fils uniques
plutôt doué
ou mal assis
ou des triplés (plutôt empotés)
mais pas de filles
E – D’autres trios
de dauphins
ou de femmes moyennement vêtues
F – Des groupes d’amis
humains (nains pour la plupart)
ou animaux
(je regrette de n’être pas en mesure pour l’instant de vous présenter d’autres musées en plein air tels que ceux-ci ; on en trouve principalement à Lomme et à Sequedin, parfois sous la surveillance d’un Bouddha)
G – Fucking Buren
H. La charrette hippomobile.
Soit un véritable incontournable de l’art paysager : Il y en a une à Emmerin que je ne me lassais d’admirer au cours de mes footings mais que je n’ai jamais osé prendre en photo – j’avais peur de ne pas savoir rendre honneur à sa démesure et, surtout, peur d’être poursuivie par ses propriétaires ou par leur chien, mais je m’aperçois a posteriori que c’était très pleutre de ma part. Voici un aperçu de l’œuvre, en vue immersive sur le service de cartographie en ligne :
(Un seul cheval pour trois enfants – exploitation animale très forte.)
J’ai attendu de quitter la métropole lilloise pour vous la dévoiler, pour la simple raison que je lui ai trouvé de sérieuses rivales dans le bassin minier, notamment à Loison-sous-Lens et à Noyelles-sous-Lens :
(Ici, cheval seul avec garçon pensif – exploitation animale moyenne.)
(Deux chevaux avec moustachu bourru – exploitation animale modérée.)
Détail de cette dernière pièce – photo prise par mes soins, cette fois, en l’absence de chien et de voisins à leur fenêtre :
Notez que ces charrettes transportent toutes des plantes. Ce sont des bacs à fleurs considérables. Que n’ai-je un jardinet à l’avant de ma maison ? Tant d’ambition artistique m’émule (de trait), c’est d’ailleurs pourquoi j’ai décidé aujourd’hui de vous dévoiler ces merveilles méconnues de notre patrimoine. Bientôt, un (forcément ambitieux) billet consacré à l’art domestique dans le bassin minier.