J’ai l’immense joie de vous annoncer que mon livre sur Meredith Monk, A happy woman, paraîtra aux éditions de l’Olivier le 7 mars, à savoir la veille de la journée internationale des droits des femmes. Je me réjouis d’autant plus de cette coïncidence que Meredith a beaucoup souffert, à ses débuts, de la condescendance voire du mépris dont sont toujours gratifiées les femmes dans les milieux artistiques (comme dans tous les autres, me direz-vous) mais que sa détermination n’a jamais faibli. Nous en parlions l’automne dernier, comme je le raconte dans cet extrait de mon livre :
« C’est d’autant plus difficile quand on est une femme, me dit-elle. Mais cela nous donne un avantage sur les hommes : nous sommes opiniâtres et nous questionnons constamment notre pratique. Regarde certains compositeurs – je ne les citerai pas, tu sais très bien de qui je veux parler –, on sent bien que leur mère leur a dit, Tu vas tout réussir, trésor, tu es le meilleur. »
Pour changer, j’ai décidé de vous dévoiler ce que ne sera PAS la couverture du livre – mon éditrice et moi avons fait cinq propositions, celle-ci était ma préférée mais n’a pas été retenue :
J’ai pris cette photo lors de la remise du Gish Prize à la Brooklyn Academy of Music le 26 octobre 2017. Je ris encore toute seule chaque fois que je la vois. La voici en grand :
Ce que je ne vous ai jamais montré, c’est la photo qui, (presque) à ce moment-là, était prise sur scène (le nom de son auteure n’est pas mentionné sur le site de la fondation) :
(© 2018 The Dorothy & Lillian Gish Prize)