Le premier épisode de ma micro-série Signes est disponible sur l’application Bibliomobi. Dans cette histoire en quatre épisodes destinée aux adolescents, ma narratrice mène une enquête intimiste qui la fait constamment osciller entre occultisme et sentimentalisme. Dans le premier épisode, RAC 207, l’on trouve même, comme annoncé ici, un Chalet du Nord remarquable.
Mes petites amoureuses au Botanique
Le samedi 2 février, à 17h, Clémentine Collette et moi aurons l’honneur de jouer Mes petites amoureuses au Botanique, à Bruxelles, dans le cadre du festival LGBT Tels Quels. Pour en savoir plus, cliquez ici. Un concert de Clémix suivra, au même endroit, dès 20h.
Des Mickey du Nord
Le Mickey maison n’est pas une spécialité locale, nous en avons trouvé lors de fouilles archéologiques dans une friche hospitalière de Menin mais aussi dans des civilisations très avancées, notamment à Brooklyn. Cependant, la métropole lilloise en recèle vraiment beaucoup : des sédentaires, des saisonniers, des itinérants. En voici un échantillon.
1. sédentaires
– Mickey
L’un de mes préférés vit à Lomme Délivrance. Je me suis prise de passion pour ce quartier en novembre 2016. Sur le plan ci-dessous, on peut admirer le tracé elliptique de ses rues ; sur place, l’on est saisi par un rare sentiment d’étrangeté – assez semblable à celui que l’on éprouve quand on se perd dans les corons du bassin minier.
C’est donc dans ce quartier que l’on trouve le plus émouvant Mickey maison de la métropole lilloise, celui-là même qui a suscité en moi l’amour que l’on sait pour les Mickey maison.
L’autre de mes Mickey préférés nous a hélas quitté-e-s, sa boîte aux lettres ayant été repeinte en blanc (sans doute les enfants étaient-ils devenus trop grands pour répondre « Bonjour Mickey ! » quand ils arrivaient à la maison). Sans lui, Faches-Thumesnil ne sera plus jamais aussi lumineuse – même si l’on trouve encore, à cent mètres de là, un arbre taillé en Tintin que l’on peut admirer dans notre catalogue Imagin’Hair.
– Minnie (en bonne compagnie)
2. saisonnier
Mickey en Père Noël (chut !)
Minnie promène une paille géante en ski sous un ciel Coca-Cola ; elle va attraper la crève
Que la similitude entre les bulles qui constituent le sapin et celles du ciel Coca-Cola ne vous induisent pas en erreur : ces Mickey de saison ne sont vraisemblablement pas de la même main puisque quatre kilomètres les séparent, à vol d’oiseau.
3. zéphyr embrasé itinérant (+ chaperonnage Picsou)
4. quelques amis de Mickey
Les villes aiment particulièrement Blanche-Neige et les Sept Nains ; celles de la métropole lilloise n’y font pas exception, voici quelques fleurons de l’art dont ils et elle sont les huit muses.
art ferroviaire
techniques mixtes
+ moulin considérable (hors cadre, merci de vous référer à la rubrique adéquate, à savoir celle des Chalets du Nords – et apparentés : moulins, sabots de façade, puits, pompes à eau manuelles, etc.)
Mais parfois on trouve aussi un vieil oublié, un de ces personnages qui sont à la bande de Mickey ce que Joey Bishop était au Rat Pack. Ici, Dingo.
5. Fiesta
Mickey + Donald + Titi et Grosminet + Blanche Neige, Atchoum, la méchante sorcière + Bambi (+ Rideaux et Voilages avec cygnes dans paysage bucolique)
6. Apparentés
Un de mes amis, que Mickey ne connaît pas, s’appelle Gou. Je le présentais ainsi dans un billet de janvier 2017.
La course à pied, c’est ma vie parallèle, celle où je suis libre et heureuse. J’y ai aussi pas mal de camarades atypiques, vraiment chouettes. Tout à l’heure, j’ai croisé Gou.
– Salut ! il m’a dit.
– Salut Gou. Et bonne année !
– Ah non, tu ne vas pas t’y mettre…
– Quoi ? Petit moral ?
– Je vais te dire mon problème : moi, j’aurais voulu être Gouniche, depuis toujours.
– Ah oui.
– Oui. Et ce n’est pas encore cette année que ça risque de m’arriver.
– Bon, ça va encore…
– C’est un sarcasme ?
– Mais non ! Regarde, moi, j’aurais voulu être cantatrice, ou danseuse.
– Ah merde. Et ?
– Justement : je suis écrivain, c’est déjà pas mal, non ?
– Arrête ! Classe ! Tu as eu le Goncourt ?
– Mais. Mais non, enfin, Gou. Ce n’est pas ce qui définit un écrivain.
– Ah, ok.
– Qu’est-ce qui te fait sourire ?
– Non non, rien.
– Attends, mais tu t’es vu ? On ne sait même pas quel animal tu es censé représenter !
– Et alors ? T’choupi non plus.
– Quoi, T’choupi ? T’choupi, c’est une star, il a des tas d’albums rien qu’à lui.
– Eh, ma parole que si tu écris un livre sur ma vie, tu décroches le Goncourt.
– Chiche ? Ah ah ah !
– Ah ah ah !
– Enfin, n’empêche que ce n’est pas une finalité, tu vois ?
– C’est clair…
Ici, un ancêtre de Gouniche (puisque nous en parlons) attesté par l’art rupestre ; je l’ai découvert sur un mur de Loos, le long de la voie ferrée. Comparez Gouniche (ci-dessus) à son ancêtre présumé (ci-dessous). Je tiens à préciser que Gouniche (de Delphine Durand) est l’un des livres que j’ai le plus souvent lus et offerts. Je l’aime, quoi.
Autres fenêtres du Nord
1. le North Far West
2. Rosemary’s baby was here
3. Watteau du Nord (en faïence peinte)
troubadour et bergère
nobliaux
4. clowns du Nord (beaucoup de clowns)
content (mais pas son assistante)
flippant (// Ça)
contents + flippants
+ galibot qui fume la pipe
4. les héros
intrépides à tout prix (+ moulin de Mickey)
à vendre (vente ponctuelle n’entrant donc pas tout à fait dans la rubrique le commerce de proximité, ci-dessous)
5. le commerce de proximité
du beau
du bon
Zéphyrs embrasés
Nous appelons zéphyrs embrasés les odes artistiques à l’amour qui fleurissent dans nos villes et villages, y créant un printemps perpétuel. Ici, je vous en présenterai quelques-uns glanés dans la métropole lilloise, mais vous pouvez en découvrir bien d’autres dans mes National Geo – zéphyrs de Charleroi, Rotterdam ou New York. Pourquoi ce nom ? Si vous posez la question, c’est que vous ne connaissez pas la magnifique Barcarolle des Contes d’Hoffmann de Jacques Offenbach – je vous conseille alors cette version ; si vous n’avez pas envie de cliquer, voici au moins un extrait des paroles (elles sont de Jules Barbier) :
« Belle nuit, ô nuit d’amour,
souris à nos ivresses ;
nuit plus douce que le jour,
ô belle nuit d’amour !
Le temps fuit et sans retour
emporte nos tendresses
loin de cet heureux séjour,
le temps fuit sans retour.
Zéphyrs embrasés,
versez-nous vos caresses ;
zéphyrs embrasés,
Donnez-nous vos baisers.
Ah! »
1. zéphyrs en bas âge
l’amour, ça commence très tôt
nous recommandons aux plus jeunes d’entre vous d’éviter les porte-chandelle maléfiques – ne vous fiez pas aux colombes : si votre chaperon-ne a les yeux révulsés,
préférez la compagnie d’un cygne
non, ne faites pas ça, je vous en conjure : n’emménagez pas tout de suite ensemble
car très vite, vous serez gagnés par le flou que la vie domestique jette sur l’amour
un flou que même des moments privilégiés tels que la lecture à deux (y compris de Nous Deux) ne sauraient dissiper
un jour, vous vous apercevrez, jeunes gens, que votre passion a fini par s’écailler – quelle tristesse !
2. zéphyrs adultes (voire X)
la rencontre
un bal et on emballe, selon l’expression triviale
d’abord un premier baiser (vêtu)
puis on file chez celui ou celle qui ne vit plus chez ses parents
et enfin vient le moment à la fois attendu et redouté du REAL baiser (dénudé – l’embrasement, ici, vous mène à un égoïsme tel que vous laissez le chat des Rideaux et Voilages agresser un innocent papillon)
et hop, vous voici sur les ailes de l’amour (mais pas sur celles du papillon, dont il ne restera bientôt rien)
bientôt vous ne faites plus qu’un – au point, hélas, que vous finissez par vous perdre dans le couple et c’est un piège, au même titre que la vie domestique, croyez-moi – prenez garde
et voilà, vous n’aviez qu’à m’écouter
bon, ne vous pendez pas pour autant : tout espoir n’est pas perdu, on a vu souvent rejaillir le feu de l’ancien volcan, etc. (je dis juste que ce n’est pas une raison pour faire n’importe quoi)
3. zéphyrs animaux
a – beaucoup d’oiseaux
– face à face
l’un des deux peut parader en levant les ailes
voilà, comme ça
ou la tête
mais le rapport de forces n’est pas indispensable
– côte à côte
on note une plus grande complicité (oserai-je parler d’authenticité ?) une fois que la phase de séduction est passée (séduire = tromper)
je ne prétends pas qu’alors aucun danger ne menace le couple (ici, tigre) mais certain-e-s pensent qu’une bonne étoile (ici, oiseau chaperon aux ailes déployées, prêt à intervenir) veille sur les tourtereaux : « Tant que nous sommes ensemble », disent celles et ceux qui ont foi en l’amour et en ses zéphyrs embrasés, « rien ne peut nous arriver »
b – peu de pandas
(timidité ? jeu de mains ? chifoumi ?)
c – des oies : voir rubrique 5, ci-dessous
4. zéphyrs Mickey
classique (retrouvez le couple culte avec Picsou en chaperon dans Des Mickey du Nord)
mythique (// Bogart-Bacall)
5. zéphyrs angéliques
ce n’est pas parce qu’on n’a pas de sexe qu’on n’a pas le droit d’aimer (on est parfois même pas loin de MeToo)
voire de consentir à des acrobaties très coquines au cours de parties fines incluant des oies (les voici)
mais, encore une fois, ce n’est pas parce que ça reste platonique que ça ne peut pas être carrément bizarre
6. les lunes aussi peuvent s’aimer
la preuve
7. un avertissement
« Danger de mort, Zéphyr est passé par là », lit-on à la gare de Loos. Comment s’appelait-il ? demanderait Bogart à Bacall (l’un des deux cherche du feu pour allumer l’autre, comme on dit – ça fait longtemps que je n’ai pas vu ce film). Celui qui vous a tant fait souffrir, sous-entend-il.
Mascottes du Nord : Des oiseaux
A – en vitrine
1. basse-cour
2. canards
+ eyeliner
+ chapeau de paille
+ clown et montagnard sur assiette décorative
3. cygnes et assimilés
a – brouillé
b – utilitaires
– pots
+ moucheron mort
– vases
avec fleurs artificielles (+ marin sur assiette)
ou sans (donc potentiellement utilitaire)
c – pomme de pin
4. autres
très méchant
perdrix ? oiseau fabuleux ?
inévitables mouettes (il y en a une invasion dans la métropole lilloise mais elles se ressemblent toutes aussi ai-je choisi une photo unique pour les représenter ici, qu’elles veuillent bien m’en excuser ; vous en trouverez d’autres dans L’appel du large)
autruche en bikini avec chapeau, buvant une bière assise sur un tronc d’arbre : où bon goût rime avec imagination
B – à l’air libre
1. les méchants
– aigles
mal assis
en plein vol
monte la garde
– vautours
– faucon véritable, quoique mort (+ faux cochon)
corbeau
diable
2. les gentils
– collections privées
ange
coq entier
tête de coq
coq plat
– collectivités
pourquoi cette pie qui chante à Wattignies ?
parce qu’il y avait autrefois une usine La Pie qui Chante à Wattignies, tiens donc
pourquoi ce héron municipal à Villeneuve-d’Ascq ? parce qu’il y a vraiment des hérons (entre autres, il y a même des poneys pour les fessiers bourgeois) au Parc des Hérons à Villeneuve-d’Ascq
pourquoi une chouette empaillée au service des eaux de la Communauté urbaine de Lille (sise à Fléquières ?) Mystère
il y a aussi le mystère du poulet de Saint-André
et celui des oiseaux de Wattignies
et une oie géante à roulettes
Mascottes du Nord : Des lions
Les lions, ce n’est pas ce qui manque dans nos villes et villages. Comme chez les léopards de Bringing Up Baby (Howard Hawks, 1938), il y a des méchants et des gentils – plus que gentils : philosophes.
1. stoïques
voire sage
+ fin et racé
avec piercing (rite de passage ?)
contemplatif (bouche bée, même)
2. féroces
très féroces mais inoffensifs (par la force des choses) :
– sans corps
– enlisé
– derrière les barreaux
moins féroces (à moins qu’ils ne bâillent et ne soient pas du tout féroces)
3. avec écu
a. et féroces
quand même
+ aigle
b. mais pas trop féroces
plutôt benêts, de prime abord
tranquille (comme qui dirait, en mode véranda)
Mascottes du Nord : Des chevaux
J’écrivais en février 2017, à propos des chevaux de fenêtre :
Qui serais-je pour juger la passion des chevaux de fenêtre ? J’ai bien celle des Rideaux et Voilages, chalets du Nord, bateaux de fenêtre, zéphyrs embrasés, etc. et la liste ne fait que s’allonger au fil des semaines, me marginalisant de manière dramatique en période électorale :
« Tu as vu les derniers sondages ?
– Non, mais j’ai vu un cochon de jardin en plastique à Mons-en-Baroeul, tu veux que je te montre la photo ? »
1. libres
a. tranquilles
b. facétieux
Ces chevaux de fenêtre, qui vivent à proximité de l’observatoire de Lille, ont une vie palpitante – je la suis depuis plusieurs mois et vous en livre deux images de très médiocre qualité, sans l’enfant (car ce couple a un enfant) parce que le droit à l’image des mineurs, c’est vraiment délicat.
c. sauvages
d. carrément chauds
2. asservis
j’écrivais en avril 2018, à propos des chevaux, ce poème intitulé SM :
les gens qui aiment les chevaux ne m’aiment pas parce que
je n’ai pas la même manière qu’eux d’aimer les chevaux
je ne monte pas dessus
très vite les gens qui aiment les chevaux ne m’aiment plus
même si au début ça allait encore
avant qu’on ne parle de chevaux
je suis bien contente que les gens qui aiment
les chevaux ne m’aiment pas, si leur manière d’aimer
c’est de monter dessus
a. de trait
– avec passagers
– ne prend pas de passagers
b. maltraités
embroché
décapité
c. derrière les barreaux
cellule collective
cellule individuelle
Mascottes du Nord : Des chiens
1. quelques chiens d’extérieur
a – 2D
Gypsi
Gipsy (+ hussards)
b – 3D de sol
Rocky
Lucky
b – 3D de colonne
sans collier
avec collier
2. d’innombrables panonceaux canins
J’écrivais à leur propos, en février 2017 :
Récemment, alors que je courais à Lomme en quête de Rideaux et Voilages, j’ai aperçu du coin de l’œil un panonceau canin et j’ai freiné net, la main déjà sur mon appareil, avant de ressentir la frustration de l’enfant qui, ouvrant sa pochette d’autocollants Panini (si tant est que ça existe encore), n’y trouve « que des doubles », comme on disait à mon époque : « Oh non, ai-je grogné… Je l’ai déjà, le basset hound ». Par chance, il n’y a jamais personne dans les rues où j’aime courir et je peux geindre toute seule comme à la maison.
des voisins mitoyens (La Madeleine)
– modeste
– prétentieux (avec palmarès)
des voisins non mitoyens (mais dans la même rue quand même – à Lomme Marais)
Betty (dite Schtroumpfette)
Billy
Debby (c’est dogue allemandE)
(Scary)
et pour finir, deux frères, Gypsy et Gipsi, dont on devine lequel est le préféré, lequel est le larbin de service
soit une belle équipe, fière de sa diversité ; maintenant, quelques vigiles solitaires
a. numérotés
– nombres premiers
« J’aurais dû passer avant 59 », proteste Baxter – mais ce n’est pas comme ça que ça se passe ici, petit
– nombre divisible mais chouette quand même : 3 puissance 3
b. non numérotés
Foxy
Bobby
Creepy
et même un vigile masqué, qui ne vous annonce pas la couleur (ou plus exactement sa race)
mais il y a aussi des chiens qui ne sont pas là pour monter la garde : juste pour être aimés – voici qui me rassure, l’amour semble si peu gratuit sur cette planète, j’en veux pour preuve le sort fait aux chevaux (voir Mascottes du Nord : des chevaux) et la répartition des tâches dans les couples
attention, un chien peut en cacher un autre ! ici, nous avons affaire à un double Jacky : le vrai à droite, derrière les Rideaux et Voilages filaires, et sa représentation sur panonceau à gauche
3. deux autres chiens de fenêtre
Guy est un vrai chien ; il est outré que vous vous soyez posé la question.
« Moi non », ne dit (donc) pas Jimmy
L’art : collections privées du Nord
A – Des femmes
1. dans des bassins
un peu défiante
mal assise
ou déguisée en sirène (on voit que la queue est fausse à son élastique)
2. fortes en yoga
dans un bassin
ou à-même le sol (et malgré l’absence de bras droit)
3. en vitrine
prudes :
de dos pour masquer sa poitrine aux regards
ou le bras gauche tendu dans le même but
(+ étole)
ou dépoitraillées sans scrupule
voire provocante
+ jarre et pot
+ fruit (pomme ?)
4. en plein air
dépoitraillées sans scrupule
+ raisin
+ pomme
+ jarres
ou tournée de manière à masquer sa poitrine aux regards
5. vêtues
en vitrine (bergère)
ou en plein air :
flappers
vestale
ou gueuse
B – Des hommes
qui font peur (techniques mixtes)
pas trop (huile sur toile)
ou même pas (malgré l’épée)
en tout cas toujours vêtus, même si ce n’est pas beaucoup (ce n’est pas le cas dans l’art des collectivités, ces dernières se montrant curieusement moins conservatrices que les particuliers en matière de nudité masculine)
C – Des couples hétérosexuels
antique (avec poisson + coquillage)
colonialiste (avec esclaves et nombreux enfants – consanguins, cf. pelle sur le banc de gauche)
ou moderne (avec scooter)
D – Des enfants
des fils uniques
plutôt doué
ou mal assis
ou des triplés (plutôt empotés)
mais pas de filles
E – D’autres trios
de dauphins
ou de femmes moyennement vêtues
F – Des groupes d’amis
humains (nains pour la plupart)
ou animaux
(je regrette de n’être pas en mesure pour l’instant de vous présenter d’autres musées en plein air tels que ceux-ci ; on en trouve principalement à Lomme et à Sequedin, parfois sous la surveillance d’un Bouddha)
G – Fucking Buren
H. La charrette hippomobile.
Soit un véritable incontournable de l’art paysager : Il y en a une à Emmerin que je ne me lassais d’admirer au cours de mes footings mais que je n’ai jamais osé prendre en photo – j’avais peur de ne pas savoir rendre honneur à sa démesure et, surtout, peur d’être poursuivie par ses propriétaires ou par leur chien, mais je m’aperçois a posteriori que c’était très pleutre de ma part. Voici un aperçu de l’œuvre, en vue immersive sur le service de cartographie en ligne :
(Un seul cheval pour trois enfants – exploitation animale très forte.)
J’ai attendu de quitter la métropole lilloise pour vous la dévoiler, pour la simple raison que je lui ai trouvé de sérieuses rivales dans le bassin minier, notamment à Loison-sous-Lens et à Noyelles-sous-Lens :
(Ici, cheval seul avec garçon pensif – exploitation animale moyenne.)
(Deux chevaux avec moustachu bourru – exploitation animale modérée.)
Détail de cette dernière pièce – photo prise par mes soins, cette fois, en l’absence de chien et de voisins à leur fenêtre :
Notez que ces charrettes transportent toutes des plantes. Ce sont des bacs à fleurs considérables. Que n’ai-je un jardinet à l’avant de ma maison ? Tant d’ambition artistique m’émule (de trait), c’est d’ailleurs pourquoi j’ai décidé aujourd’hui de vous dévoiler ces merveilles méconnues de notre patrimoine. Bientôt, un (forcément ambitieux) billet consacré à l’art domestique dans le bassin minier.