La Comédie du Livre

Sarah nous fait découvrir un bar libertaire, le Barricade. Pour y boire un verre de vin à 1 euro, il faut avoir sa carte d’adhérent : Vous n’êtes pas obligées d’écrire votre vrai nom, précise inutilement une jeune femme en nous présentant ce qui ressemble à une feuille d’émargement. IBL, alliant l’humour à la discrétion, décide de se faire passer pour Kate Bush, et voici la carte que lui tend la jeune femme :

Notez le petit rond sur le i, un i militant. Nous expliquons à la jeune femme pourquoi nous pleurons de rire et elle s’excuse de ne pas connaître Kate Bush : elle est née en 1992 – ce qui ne l’empêche pas, ajoute-t-elle, de connaître quelques musiques qu’écoute sa mère : Peter Tosh, ça vous dit quelque chose ? Voyant notre hilarité redoubler, elle adopte un discours philosophique : l’âge, déclare-t-elle, c’est dans la tête.

Re Tata Bigoudi

C’était un réel plaisir de faire cette émission avec des amis (ça change tout, c’est très amusant, même si le trac persiste – eh oui, j’ai trébuché). Merci encore à Bruno et Camille pour leur invitation et pour cette généreuse carte blanche. La dernière musique prévue était Anti body de Gazelle Twin mais mon mp3 ne passait pas, aussi Camille a-t-il cliqué sur Shoot de Sonic Youth. Anna et Karen ricanent que c’est bien fait pour moi : depuis notre mésaventure à plat ventre, elles se plaignent du comportement de Liz – elle est vraiment obligée de courir avec nous à chaque fois ? grognent-elles. Leurs musiques à elles, m’assurent-elles, seraient passées sans faire de manières.

(Bruno et Camille s’installent, quelques minutes avant que nous ne prenions l’antenne.)

Tata Bigoudi

Ami.e.s de la métropole lilloise, ce soir à 21h je serai en direct (si j’ai bien compris) dans Tata Bigoudi, l’émission qui défrise l’hétérocratie, sur Radio Campus.

Causette

Un petit article sur La vie effaçant toutes choses dans le magazine Causette, ce mois-ci. J’aurais pu m’amuser à relever toutes les bizarreries que j’ai lues et entendues à propos de ce texte, l’inverse d’un making of – appelons cela un démaking of. C’eût été amusant. Ici, par exemple, Rose est fauchée par un cycliste.

Des radios

Demain, je vais enregistrer une émission à la Maison de la Radio – L’humeur vagabonde, sur France Inter ; je ne sais pas encore quand ce sera diffusé. Et le soir, sur Radio Libertaire, passera mon entretien avec Alexandrine Halliez, que je remercie encore.

RFI

Merci à Jean-François Cadet qui m’accueillait en direct, cet après-midi, dans son émission Vous m’en donnerez des nouvelles, sur RFI, pour parler de La vie effaçant toutes choses. On peut l’écouter ici.

Mes petites amoureuses à La Roche-sur-Yon

C’est vraiment un plaisir de faire cette lecture, surtout devant un public si réceptif… Merci à tou.te.s ! Merci à Jany pour cette photo.

Et merci à Clémentine pour celle-ci, où ma tête orne le Grand R, et que j’ai pris la liberté de réduire à un carré en noir et blanc.

Du papier et des autrices

Ce soir, quelques amis et moi avons fêté la version papier de mon portrait by Le Monde au QG LGBTQ. Juste avant cette modeste célébration, j’ai discuté avec Éliane Viennot du mot autrice et je réfléchis encore au meilleur positionnement que je pourrais adopter par rapport à cette question linguistique encore complexe à mes yeux ; plus tard, Barb, qui vient du Québec, m’a dit pencher comme moi pour auteure (c’est d’ailleurs le parti-pris québecois officiel). Le fait que le mot autrice ait été l’un des mots féminins les plus maltraités de la langue française, ces derniers siècles, remue en moi des notions de justice dont je ne sais pas encore ce que je ferai. Je vous tiendrai au courant. J’irai peut-être vivre à Montréal pour ne pas devoir trancher. Pour l’instant, écrivaine me semble tout compte fait relativement acceptable à l’oreille (quoiqu’elle n’ait pas de frontières dans la sphère musicale, il semblerait que mon oreille soit un peu lente dans l’assimilation des évolutions – ou reconquêtes – du langage par la cause féministe, ce dont je ne suis pas très fière, mais d’après Éliane Viennot, ça viendra).

(Merci à mon Antique pour la photo.)