Avec Canan Marasligil

Je l’annonçais ici, en février 2020, la voici : l’avant-première du documentaire Histoire(s) collective(s) – Carte Blanche à Canan Marasligil, sur ILTV, la télé du bassin minier. Contrairement à ce qu’indique l’image ci-dessous, ça ne se passera pas à 18h mais à partir de 20h, ce vendredi 30 avril 2021.

La diffusion du film documentaire sera suivie d’un échange avec Canan Marasligil animé par les membres de l’association Mine de culture(s) sur ZOOM. J’y serai également présente. Pour recevoir le lien de l’échange sur Zoom, inscrivez-vous par mail à l’adresse : suzie.balcerek@yahoo.fr.

Né du besoin de raconter le métissage linguistique du Bassin minier des Hauts-de-France, « Histoire(s) Collective(s) » nous emmène à la rencontre de Mickaellia, Alejandra, Jean Bruno, Bilal et Fabrice. Elles et ils nous partagent avec générosité leur quotidien, leur(s) langue(s), leur(s) histoire(s) individuelle(s).

D’Hénin-Beaumont à Lens, Canan Marasligil, traductrice, autrice et artiste multimédia, cherche à révéler la pluralité de ces parcours. Elle interroge et s’interroge sur la présence des langues, sur leur coexistence au sein d’une même vie ou d’une même ville. Ce faisant, elle met en lumière des
éléments d’une histoire collective.

A l’occasion d’un échange avec Fanny Chiarello, autrice, elles évoquent l’expression individuelle, les langues, les identités et mettent en pièce les discours normatifs.

Ce melting pot d’expériences singulières nous invite à redéfinir notre imaginaire collectif et dessine un nouveau paysage de ce territoire chargé d’histoire avec altruisme, humour et émotion.

Ce film a été réalisé par Antoine Giezek pour le compte de l’association Mine de culture(s), basée à Hénin-Beaumont, dans le cadre d’une résidence de Canan Marasligil débutée en 2018 dans le Bassin minier des Hauts-de-France, et qui a bénéficié du soutien de la Région Hauts-de-France et de la Communauté d’Agglomération Hénin-Carvin.

Des premières fois

Quelle journée ! Quand je vous dis que Hollywood, c’est surfait.

Pour la première fois de ma vie, aujourd’hui, j’ai butté des pommes de terre, mes pommes de terre – c’est-à-dire nettoyé (encore) et tiré la terre sous les feuilles des différents pieds, créant des petites buttes qui, au fil des semaines, seront de plus en plus hautes. Puis j’ai redisposé le voile d’hivernage.

Pour la première fois de ma vie, je trépigne qu’on ait passé les saints de glace pour pouvoir mettre des pommes de terre à poil et planter des légumes, plein de légumes : de quoi manger tout l’été.

Pour la première fois de ma vie, cette année, j’ai postulé à une résidence et je viens d’avoir, ce midi, la confirmation que ma candidature avait été retenue. Je vous en dis plus dès que c’est officiel.

La Voix du Nord

Une interview avec Catherine Painset est en ligne ici aujourd’hui et sera bientôt en version courte sur papier. Il y est question du confinement, de l’étrange similitude entre mon roman L’éternité n’est pas si longue et la pandémie, et de quelques autres choses encore.

Agenda ou pas

Je ne suis pas à Rennes cette semaine, pour cause de coronavirus. Je ne sais pas encore si ma rencontre avec Léa Rault le 19 mars au Triangle sera maintenue. Ni si aucune des dates ci-dessous résistera au stade 3 désormais annoncé comme imminent :

Le samedi 21 mars à 17h, à Aulnay-sous-Bois, rencontre à la librairie Folies d’encre dans le cadre du festival Hors-Limite.

Le samedi 4 avril, à Bordeaux, rencontre avec Quentin Zuttion (alias Mr Q), dans le cadre des Escales.

Le mardi 7 avril à 19h, à Rennes, rencontre avec Nathalie Kuperman et Fanny Taillandier pour une soirée intitulée Le chaos en trois rounds au Triangle, dans le cadre de ma résidence.

Le jeudi 9 avril à 19h, à Lille, aux archives départementales du Nord à 19h, table ronde sur le thème « La bibliothèque idéale des écrivains » aux côtés de Géraldine Barbe, Bastien Quignon, et Olivier de Solminihac, animée par Achmy Halley.

Le 15 avril à 19h, à Grenoble, rencontre à la librairie Le Square.

Le jeudi 23 avril à 19h, à Montpellier, rencontre à la librairie Fiers de Lettres.

Le jeudi 14 mai à 19h30, à Lille, lecture et extraits musicaux à la librairie L’Affranchie dans le cadre des soirées « Vous avez une heure et un verre de vin ».

Le vendredi 15 mai à 19h, à Marcq-en-Baroeul, lecture à la librairie La Forge, avec Amandine Dhée.

Le 28 mai à 19h, à Paris, rencontre à la librairie Le Divan, avec Amandine Dhée.

L’Humanité

« Féminin singulière(s) 2/4. Qui fait l’homme ?

Elles sont romancières ou œuvrent à la croisée de la littérature et des sciences sociales. Toute la semaine, pour annoncer le numéro spécial que consacre l’Humanité à la journée du 8 mars, nous leur avons donné carte blanche pour écrire sur l’émancipation des femmes.

Qu’elles aient choisi le récit, la fiction ou l’analyse, elles expriment avec leurs regards singuliers l’urgence des combats à mener. »

Je remercie Sophie Joubert de m’avoir proposé d’être l’une de ces  quatre autrices. Mon texte est dans le numéro du jour.

Rueil-Malmaison

C’est demain, malgré les grèves, le coronavirus et ma coupe de cheveux quelque peu anarchique (voir photo ci-dessous et imaginer autre chose).  Vous ne serez sans doute pas nombreux mais je serai là quand même et je chanterai quelques-uns de mes vieux tubes. Venez masqués !

Le sel not dead

Il me faut aujourd’hui remercier trois femmes pour les super articles qu’elles ont consacrés au Sel de tes yeux.

Carole Chrétiennot, pour L’Express,

Elisabeth Philippe pour L’Obs

et Virginie Mailles Viard pour Le matricule des anges.

Des papiers peints

Il y a un mois encore, cette maison de corons était habitée. Aujourd’hui, j’y ai amené l’autrice et traductrice Canan Marasligil (que j’ai déjà plusieurs fois évoquée ici), Justine, qui représentait l’association Mine de Culture(s) et une équipe de ILTV, chaîne du bassin minier, à savoir Paul, Antoine et Roxane. Nous avons installé notre matériel de camping dans la red rum du premier, avec des pommes, des bananes (≠ baleines – joyeux lapsus de Justine) et des madeleines. Je vous montrerai dans quelques semaines (ou mois, qui sait) ce que nous sommes venus y faire. En attendant, un petit aperçu granuleux des lieux.

Ensuite, je les ai emmenés à l’observatoire des oiseaux, près du terril de Noyelles ; désormais je ne suis plus la seule à l’appeler l’observatoire des oiseaux, nous sommes six – demain, combien serons-nous ?