Prix Heather-Dohollau

C’est officiel, ma geste figure dans la première sélection du prix Heather-Dohollau, youpi ! Il faudra attendre mars pour connaître les trois titres retenus pour le sprint final – qui sait si Mon Biclou ira jusque là ? Car

sur le plan technique ne nous voilons pas
la face le vélo n’est pas en forme outre
que j’en avais depuis longtemps l’intuition
et ne l’appelais déjà plus Mon Bolide
que par affection un réparateur m’en
a récemment alarmée après qu’il a
remplacé le câble de frein qui venait
de rompre me cinglant le dos de la main
ce vélo m’a-t-il dit est bien mal en point
et je vois bien dans les wagons adaptés
autour de lui tous ces véhicules de
compétition pendus par la roue avant
avec des noms éclatants comme ceux des
paquebots et un cadre en aluminium
brossé que l’on soulève avec l’index et
tous accessoires utiles de la lampe
à la pharmacie avec port USB
tandis que le mien est si rafistolé
qu’il est dépareillé tout seul et aussi
couine grince frotte et dans les montées sans
pour autant dérailler souvent il émet
une inquiétante détonation telle est
sa maladie orpheline et si aujourd’
hui je ne panique plus chaque fois que
la chaîne claque et que mon pied plonge dans
le vide en pendule la surprise reste
saisissante je laisse rouler un temps
et reprends sereinement ce qui n’est pas
sans m’évoquer encore la Louisiane
et son bon temps roulé let the good times roll
dit-on ailleurs mais les Cajuns disent eux
bon temps sinon bon ton roulet ainsi que
vins back et aussi lâche pas la patate
et disent mieux serait de la gourmandise

(à suivre…)

Terrils tout partout

Le 11 octobre paraîtra mon nouveau roman, Terrils tout partout, aux éditions Cours Toujours. Je remercie Georges Guillain pour le très bel article qu’il lui a consacré le 11 septembre, avec un mois d’avance ; vous pouvez lire l’article ici – en voici le tout début :

Et dans un mois tout pile, à savoir le jeudi 21 octobre, je présenterai Terrils tout partout au Bateau Livre, à Lille, à 18h. En attendant, vous pouvez découvrir des extraits du texte et des bonus sur la page qui rejoint aujourd’hui la barre de menu.

MidiMinuitPoésie – 1 mois

Si tout va bien sanitairement, je serai au Lieu Unique, à Nantes, le samedi 16 octobre dans le cadre du festival MidiMinuitPoésie : après une table ronde avec Bertrand Belin et Nii Ayikwei Parkes modérée par Éric Pessan (14h), je lirai des extraits de La geste permanente de Gentil-Cœur (15h45) et dédicacerai à tour de bras (18h). Programme complet du festival, ici.

Boucquins

Boucquins, c’était la journée de clôture du festival Poema dans le village de Boucq en Lorraine et en excellente compagnie. Ici, je finis ma lecture de La geste permanente de Gentil-Cœur en chantant Goodbye, Chère Amie de Magnolia Sisters, accompagnée par le super (et adorable) accordéoniste Nicolas Arnoult. Je remercie toute l’équipe pour son accueil chaleureux.

Projet Souchez

Le week-end dernier, dans La Voix du Nord, un article sur les randos-ateliers que je mène avec la plasticienne et graphiste Oréli Paskal. Sur cette photo, nous avons l’air sortis d’une série survivaliste (il manquait à peu près la moitié du groupe lors de la reprise après une interruption de plusieurs mois, mardi dernier) mais quand nous sommes naturels et ne ballons pas des bras, nous ne faisons pas trop peur. Je vous donnerai des nouvelles de notre carnet de route + carte sensible, qui a tout pour devenir un très bel objet, dès que nous aurons rattrapé notre retard covidien.

Maison de la Poésie de Paris

Hier soir, pour la première fois, j’ai lu des extraits de ma geste pour illustrer en 11 pieds un entretien avec Sophie Joubert. Merci à elle, ainsi qu’à Colombe Boncenne et à toute l’équipe de la Maison de la Poésie pour leur accueil chaleureux et enthousiaste. Et merci à la femme de ma vie de m’avoir rendu la lumière.

Maison de la Poésie de Paris

Dans deux semaines, jour pour jour, je serai à la Maison de la Poésie de Paris pour un entretien avec Sophie Joubert (journaliste à l’Humanité à qui je dois déjà beaucoup) sur La geste permanente de Gentil-Cœur ; il sera sans doute entrecoupé de lectures mais le format reste à définir. Je me réjouis évidemment de cette invitation, même si je regrette de rater à deux jours près (mais on me dit que c’est plus compliqué que ça) la date officielle, disons annoncée, de réouverture des lieux culturels (et d’un jour la venue à la capitale de ma complice l’autrice mystère). La captation sera transmise en direct sur le Facebook live de la Maison de la Poésie (le 17 mai à 19h, donc) et ensuite disponible sur sa chaîne Youtube. Il me reste peu de temps pour répéter la lecture d’extraits, on n’a pas idée d’écrire des machins si difficiles à lire – l’exercice (qui m’a pas mal occupée hier) m’évoque la scène héroïque dans Go West, où les Marx Brothers réduisent en petit bois un train lancé à pleine vitesse pour alimenter sa propre chaudière – un (trop) court extrait :