des remerciements (2)

Cambourakis nous envoie ce soir de nouveaux extraits des coups de cœur pour L’Évaporée relevés chez des libraires. Wendy et moi sommes infiniment reconnaissante à ces dernier.e.s. <3

« Ce livre parle d’amour, d’amour total, absolu, qui vous habite, vous pénètre, vous submerge. Celui qui vous quitte, vous hante, vous révèle. »
Librairie-café Les Déferlantes

« Jenny et Ève sont amoureuses, d’un amour évident, lumineux et solide. En tout cas, c’est ce que pensait Jenny, juste avant qu’Ève ne prenne la suite sans dire un mot. Dans ces conditions, comment se reconstruire quand l’autre vous refuse le droit à une explication ? L’autre moitié de l’histoire se déroule devant nous et le lecteur alternant entre les points de vue peut colorer l’image en noir et blanc d’une centaine de nuances. L’Évaporée est une belle et douce romance. »
Librairie La Galerne

« À la fois histoire d’une rupture et interrogation sur l’écriture, ce texte nous porte magnifiquement au gré de l’histoire d’Ève et de Jenny… »
Librairie La Carline

« La prouesse de cette écriture à 4 mains donne à ce récit un rythme très particulier auquel j’ai adhéré instantanément. »
Librairie L’Ombre du vent 

« Un grand roman d’amour, au style incandescent, ou réalité et fiction se répondent et se complètent sans cesse pour tenter d’apporter des réponses à l’inexplicable. »
Librairie du Channel

« L’histoire de l’errance nécessaire à la suite de toute absence, écrite avec finesse, sensibilité et émotion..»
Librairie Payot Neuchâtel

« Une magnifique réflexion sur l’amour mais aussi sur la création et la façon dont les différentes parties d’un couple concilient des choix de vies divergents. »
Librairie Un livre et une tasse de thé

« C’est un très beau texte sur la rupture, qui suit à travers passé et présent le parcours de nos deux protagonistes. Un très bon moment de lecture ! »
Librairie Une Autre page

« Cette expérience littéraire à quatre mains est très réussie ! On oublie qu’il y a du vrai, qu’il y a de la création, on se prend juste à espérer une happy end !! »
Librairie Vivement Dimanche

« Récit magnifique d’amours déçus. »
Librairie Point Virgule

« Quelle délicatesse, quelle sensibilité, quel livre. »
Librairie La Régulière

« Un incontournable. »
Librairie Le Failler

« Dans ce roman éblouissant, les deux autrices explorent les forces de vie qui sous-tendent et travaillent une relation amoureuse sincère, le deuil, la perte et l’insupportable attente ainsi que la force magnifique des mots, de la création littéraire. Le tout avec une justesse et une intelligence folles. À lire absolument ! »
Librairie Club

« C’est un roman né d’une rencontre entre deux autrices. C’est le récit d’une rupture vue par les deux protagonistes, car « l’expérience de chaque être en ce monde est une solitude vraiment irrémédiable ». Un livre très beau sur les sentiments et les façons différentes de les vivre. »
Librairie Garin

« Une histoire d’amour lesbienne écrite à 4 mains, le récit d’une rupture où l’on peut entendre les deux voix, les deux versions de l’histoire, pour réparer les cœurs brisés… »
Librairie Le Monte-en-l’air

« Les autrices nous confient avec beaucoup de pudeur un récit traitant de la rupture amoureuse. Roman à deux voix, sensibles et complémentaires, laissant la parole aux douleurs, à la tristesse puis à l’après comme un renouveau ou un retour. »
Librairie Les Villes invisibles

« L’écriture est cathartique, on sent que Wendy et Fanny sont des âmes sœurs littéraires qui se sont trouvées.  Coup de cœur de cette rentrée littéraire. »
Librairie La Forge

« Magnifique, fort, délicat, un roman original et passionnant qui réinvente le discours amoureux. »
Librairie Page et Plume

« Coup de cœur de cette rentrée littéraire. »
Librairie Maipiù

« Une expérience littéraire exaltante et poétique. Ou comment transformer la douleur d’une rupture incomprise et soudaine en un livre beau et doux. »
Librairie-café Le Murmure

« L’amour et l’écriture sont au coeur de ce roman qui explore avec sensibilité les limites et les événements qui nous bâtissent. »
Le Silence de la mer

« S’il s’ouvre sur une rupture, une évasion, le roman de Fanny Chiarello et Wendy Delorme est bel et bien une histoire d’amour. Et les autrices dépeignent l’état amoureux, ce qui le génère et ce qui l’entrave, avec une grâce et une justesse infinies. »
L’Atelier

Vertébrale(s)

Mes co-Vertébrales et moi-même avons concocté un petit document pour présenter notre projet. Le voici.

Rencontre entre Fanny Chiarello, Aude Rabillon et Florentine Rey dans les dunes du Havre de Regnéville-sur-mer en mai 2022

Un groupe de recherche et une résidence nomade

VERTÉBRALE(S) est un groupe de recherche initié par Fanny Chiarello, Aude Rabillon et Florentine Rey, dont les questionnements tournent autour de la forme et du dispositif dans la création artistique. Animées par l’intuition d’un inédit-inouï, d’un quelque chose du monde qui reste à penser et qui se trouve probablement du côté du féminin, Vertébrale(s) propose de valoriser une pensée hors des cadres, une pensée des interstices et des lisières, explorant des formes ouvertes, mouvantes, évolutives.

VERTÉBRALE(S) se déplace à la rencontre d’autres créatrices – autrices, plasticiennes, musiciennes, poètes, photographes, compositrices, chorégraphes, circassiennes, illustratrices, etc. -, pour les inviter à échanger et à partager leur réflexion autour des pratiques artistiques, accueillant de nouveaux contenus, des visions, des intuitions.

VERTÉBRALE(S) adopte l’itinérance comme mode de rencontre et de recherche.

Au commencement

Fanny Chiarello, Aude Rabillon et Florentine Rey se sont rencontrées au Centre de Création des Fours à Chaux à Regnéville-sur-Mer en mai 2022. Leur entente s’est cristallisée dans les dunes du Havre de Regnéville-sur-mer au petit matin, au hasard d’un paysage sans bords, flottant et variant.

Intuitions

Nous avons l’intuition d’un impensé dans le monde qui se situe probablement du côté du principe féminin. Les forces de ce principe féminin peuvent avoir trait à la corporéité, à une expérience spécifique de l’altérité ainsi que, précisément, à la part de l’intuition dans l’élaboration d’une pensée et d’un langage en marge des rhétoriques. Nous percevons une corrélation très vive entre ces forces et les formes que nous explorons et cherchons.
Cet impensé/inexploré concerne également la question des espaces, en particulier des espaces interstitiels, que nous sentons extrêmement liés à nos recherches formelles. Nous pensons qu’il est essentiel de prendre en considération ces espaces interstitiels, ces « vides entre », ces non lieux.

Pistes

VERTÉBRALE(S) c’est convoquer les forces du principe féminin comme celles des espaces interstitiels en se demandant comment elles peuvent être génératrices de formes ouvertes, en mouvement, respirantes, évolutives pour accueillir de nouveaux contenus, visions, intuitions.

VERTÉBRALE(S) c’est partager et expliciter nos démarches artistiques, capter, nommer, penser les formes qui nous traversent, habiter les interstices, les transitions, explorer les bords et les non lieux.

VERTÉBRALE(S) prend la forme d’une résidence nomade : aller dans des lieux où les interstices sont prégnants et saillants (zones rurales, havre normands, zones industrielles, terrils, etc.)

VERTÉBRALE(S) c’est repérer et questionner les formes de pensées collectives et s’interroger sur la marginalité de certaines collaborations. La création peut-elle être pensée comme matière, comme lien physique, comme contact ?

Collaborations

Au gré des hasards, des rencontres, des lieux qui nous accueillent, VERTÉBRALE(S) invite des créatrices à échanger, à partager leurs recherches et à s’exprimer en public accompagnées par les coordinatrices. Les invitées sont choisies pour leur recherche artistique, leur questionnement des formes dans leur pratique et leur rapport au territoire qu’elles occupent.

2022 – 2023 : deux premières sessions en Normandie et dans les Hauts-de-France
Du 18 au 22 novembre 2022 au Centre de création des Fours à Chaux de Regnéville-sur-mer
Les 27, 28 et 29 janvier 2023 à la Villa Yourcenar à Saint-Jans-Cappel

Organisation des trois jours

Premier jour : rencontre avec les invitées, partages des pratiques et des idées autour d’un déjeuner commun et d’une après-midi consacrée aux recherches.
Deuxième jour : temps de réflexion entre les coordinatrices et mise en forme des idées et des matériaux.
Troisième jour : petites formes participatives et improvisées avec le public

Traces

A l’issue des trois jours, les coordinatrices pourront mettre en ligne une trace des journées et permettre à celleux non présent·e·s pour le temps de partage public de prendre connaissance des avancées. Elles rendront compte à leurs façons : écrit, vidéo, sons…

Les vertébrale(s)

Fanny Chiarello est romancière et poète.
En courant ou à vélo, avec son appareil photo et son carnet, elle cherche les résidus de sauvagerie dans les villes et les intrusions de la civilisation dans la nature, puis elle écrit des trucs. À ses heures perdues, elle constitue un répertoire de créatrices sonores du monde entier. http://www.fannychiarello.com/

Aude Rabillon est compositrice électroacousticienne.
Captant le hors champ, affectionnant ce qui (se) décale et nous déplace écoutant, elle aime à tendre son micro pour recueillir les presque rien et les bruissements, les paroles perdues et éclats de voix. Elle s’attache à les amplifier et les tisser ensemble jusqu’à ce qu’ils trouvent leur place et leur juste résonance. https://auderabillon.wordpress.com/

Florentine Rey est poète et performeuse.
Elle a choisi de vivre au plus près d’une liberté têtue et nomade, cherchant à agrandir l’espace en soi qui permet la pensée et la création. https://florentine-rey.fr

Paris avec Wendy & Cie

Ce week-end à Paris, j’ai d’abord rencontré Coraline Aim, autrice de Red Flag et future invitée des Vertébrale(s), dont je parlerai ici très bientôt. Puis j’ai retrouvé Wendy et nous avons présenté L’Évaporée aux Mots à la Bouche ; j’étais heureuse de faire la première rencontre de ma vie dans une librairie LGBT (il est étonnant, pour qui a découvert son homosexualité à 11 ans et publié des histoires mettant en scène des couples de femmes depuis l’âge de 25 ans, d’avoir dû attendre l’âge honorable de 48 ans pour accéder à une librairie du milieu – ce que je dois, j’en suis parfaitement consciente, à ma co-autrice, qui quant à elle en est une icône).

(merci à Rachel pour la photo)

J’ai beaucoup aimé l’expérience, la librairie était pleine, les lecteur.ice.s tou.te.s souriant.e.s, leurs questions nombreuses et intéressantes, j’étais heureuse de rencontrer trois personnes de Cambourakis, Caroline, Rachel et notre éditrice, Laurence Bourgeon, et j’ai eu la bonne surprise de revoir Marianne Dupain et Annah, que je n’avais pas vues depuis mars à Regnéville-sur-Mer. Nous avons bu des verres jusque tard.

(merci à Jo pour la photo)

Et cet après-midi, nous étions à la Régulière, autre super librairie, une fois encore face à un public nombreux (surtout pour un samedi après-midi) et très spontané, avec des questions qui fusent de partout et de belles rencontres pendant les dédicaces. Ci-dessous, Wendy et moi entourons notre éditrice, Laurence, qui nous aura vraiment consacré une bonne partie de son week-end. Je mesure notre chance <3

Ensuite de quoi, avant que je ne rentre m’effondrer de fatigue dans mon Airbnb very parisien (il faut traverser le bac de douche, dans la cuisine, pour atteindre les toilettes), renonçant à rejoindre mes amies Marianne et Annah, j’ai enfin bu un verre avec Wendy.

TESTE

Mon poème L’autoroute de l’An 2000 figurera dans le numéro d’automne de la revue TESTE. Merci à Cédric Lerible pour son invitation et à toute l’équipe de m’y accueillir – surtout pour un numéro qu’illustre un si magnifique cerf…

TESTE 47 – véhicule poétique – automne 2022
82 pages – 10 € – 26 x 19 cm – issn 2112-4469
Couverture Alexandre Marchi « Le brame du cerf » (détail).
Commandes en librairies courant du mois d’octobre.

L’Obs

Un immense merci à Élisabeth Philippe pour sa chronique de L’Évaporée dans L’Obs et pour son dossier sur ce qu’elle appelle la nouvelle vague mauve, qui nous cite également, Wendy et moi.

hier

dans la magnifique librairie du Channel, à Calais, Clara animait la première rencontre de sa vie et elle était parfaite ; et les lecteur.ice.s étaient formidables, je me souviendrai longtemps de Ninon, de sa grand-mère, d’une seconde Clara, d’Armelle, d’une jeune lycéenne survivante d’une autre évaporation et de bien d’autres – et de leurs sourires, de leurs rires, de leurs questions, de leurs exclamations, de nos discussions pendant les dédicaces. J’ai aussi aimé le délicieux repas vegan préparé par le chef du Channel et transporté à travers le bâtiment désert à la lueur des téléphones, les conversations à bâtons rompus avec Clara, Basile et Marie. Et le gîte du Channel, qui m’a fait regretter d’avoir décliné, il y a 23 ans, une proposition de résidence (si vous voulez bien m’inviter de nouveau, merci d’avance). Et les rues de Calais, tôt le matin. Et le spectaculaire lever du soleil. Et le train régional tortillard qui s’arrêtait à toutes les gares, et les paysages donnaient envie d’être sur un vélo, à parcourir ces chemins de campagne, zigzaguant entre les marais.

(Clara et moi pendant la rencontre ; merci à Basile pour la photo)

ci-dessus, le château d’eau du Channel au lever du soleil et ci-dessous, le paon dans le parc qui fait face à l’hôtel de ville et à ses Bourgeois de Calais

Des chevales en vivarium dans le centre-ville :

et un sujet de réflexion – d’autant que, par le plus grand des hasards, je suis passée au moment où une équipe municipale décrochait les grappes de ballons

Je me suis dit que je pourrais vivre à Calais. Que je pourrais vivre à Dunkerque. Où, encore ? A Douai, à Valenciennes, à Beuvry… Dans pas mal de villes, à vrai dire, moi qui pendant des décennies de vie lilloise n’ai pu concevoir de vivre dans aucune des villes que je traversais, dans aucune des villes où je séjournais brièvement pour une rencontre, une résidence, un festival. J’ai bien changé, maintenant que je suis bien là où je suis ; je pars d’un pas alerte, puis je souris de revenir, je souris dès les premiers terrils à l’horizon (ce matin, Noeux-les-Mines).

Le Channel

Merci à Clara Liparelli, de la librairie du Channel, de m’avoir signalé ce très chouette article paru aujourd’hui dans Nord Littoral, et merci à Émilie Demeulemeester, qui en est l’autrice.

télégramme

plus de temps pour blog cause rentrée chapeaux de roue entre Évaporée + groupe de recherche Vertébrale(s) avec Aude Rabillon et Florentine Rey + création label de musique expérimentale / micro-édition de poésie en anglais 100% féminin avec Valentina + clôture manuscrits etc. – L’Évaporée à ce jour 50 coups de cœur libraires 2 réimpressions et 2 entrefilets dans la presse (merci beaucoup pour le soutien) programme des prochaines rencontres en cours d’élaboration – rappel ce soir librairie du Channel Calais 19h – Lyon lancement L’Évaporée à la Madeleine avec Wendy sur écran pour cause covid super accueil super lectrices (+ 1 homme) puis tablée Chromatique avec Katia Bouchoueva Isa Stragliati Béatrice Brérot Flora Souchier Mya et bien sûr Valentina – Pantin Cité Fertile festival Empow’Her chouette librairie 1 livre 1 tasse de thé cocktails Lillet rencontre Lisette Lombé – 8 jours avec ma merveilleuse chérie Lens Lyon Paris Lille Lens all the love all the kisses trains badminton chatons breakfast in bed coconut oil dossiers subventions en anglais pour label – rentrée à Londres hier me manque déjà la mia bambolina

rituel librairie la Madeleine Lyon – photomaton avec Juliet et le livre – photos Valentina merci

première rencontre avec Katia Bouchoueva (juste après achèvement premier livre de poésie à 4 mains) – photo Isa Stragliati merci

Paris dans appartement vide dit bureau super amis de Valentina – collectionneurs d’art contemporain = espaces épurés = respiration après enfer des rues étroites et densité de population démentielle

La bonne compagnie

L’Évaporée se fait des potes dans les vitrines et en TG de librairies dont mes amies qui vivent (un peu) loin m’ont envoyé des photos aujourd’hui :

ici à Durance, à Nantes

et ici aux Bien-aimées, toujours à Nantes. Merci à ma très chère amie Aude Rabillon pour les photos.

Et ici, en vitrine de la librairie Poëtini à Bruxelles, prise en photo par mon amie Maïté.

Merci aussi aux libraires qui nous soutiennent – mieux encore, nous portent, et nous permettent de respirer dans cette rentrée littéraire à la fois pléthorique et monomaniaque <3