Une semaine déjà… Je me rends compte qu’il me faudrait deux ou trois mois comme celui-ci, avec une concentration inégalable, pour finir mon livre en cours dans les délais que je me suis impartis (je n’en dis pas plus sur ce dont il s’agit pour l’instant, inutile d’insister). Le temps file, nous en parlions hier, Adèle, Chab et moi. Notre trio, dit Catapulte Compostelle, prend vraiment bien.
Mon objectif de ce matin, quand j’ai couru dans la brume + la pluie + le vent, était rien moins que le Kosmos.
Je l’ai trouvé. Il a pris cher, comme tant d’entre nous.
Il se situe à l’est d’un bois nommé Hellegatbos, ce qui signifie Forêt de trou d’enfer en flamand – et Putain de merde en luxembourgeois, ai-je appris incidemment avec quelque perplexité. Désormais, quand Valentina écrasera mon majeur droit dans une porte coulissante – ce qui par chance n’arrive pas tous les jours – je crierai Hellegatbos ! Mais pour en revenir au bois lui-même, il est cerné de panneaux tels que celui-ci.
Ces deux feuilles soulignées de points, vous voyez ce qu’elles représentent, bien sûr ? Des empreintes de sanglier. C’est le logo que s’est choisie l’Agence pour la nature et la forêt flamande. Mais mon flamand étant balbutiant, mon imagination assez obsessionnelle et mon traumatisme encore frais, j’ai imaginé que ce panneau me mettait en garde contre les charges de suidés. J’ai donc pu vérifier ce matin, dans un cadre bucolique, sombre et détrempé, que je pouvais encore frôler l’arrêt cardiaque dans certains contextes. Mais j’y suis allée quand même et j’en ai été récompensé par la rencontre avec un charmant chevreuil – on le distingue à peine sur cette photo floue (pluie+nébulosité).