Je me fais des amis à Rennes. Il y a quelques humains que j’ai plaisir à voir (5), des poules (3), des vaches (trop rares) et des écureuils (137). Les poules et moi vivons chez Grégoire (en mars je vivrai chez Micheline, sans cocottes – en appartement). Sans vouloir me vanter, je crois que je suis devenue l’idole de ces trois poulettes : dès que je mets un pied dans le jardin, elles se pressent autour de moi, le bec tendu pour réclamer un bisou (et du pain – comme moi, elles ont un petit faible pour la baguette tradition de la Binquenais). Il y en a une avec qui je ne m’entends pas trop parce qu’elle pique la nourriture de ses amies, et une que j’affectionne tout particulièrement ; on a monté un petit numéro ensemble, ça donne à peu près ça :
Elle ne pince pas comme le fait Carrie ; celle-ci, j’ai encore la trace de son bec sur mon mollet droit, deux semaines après qu’elle a refusé de danser avec moi – j’ai un témoin (qui, soit dit en passant, n’a pas levé son merveilleux petit doigt pour me secourir, et a même prétendu que j’avais bien cherché cette charge sauvage). Ici, mes amis et moi sautons et bondissons volontiers, surtout Ricky & Cie.
Mais le plus spectaculaire, ça reste les décollages de fusée, le dimanche matin à la Bintinais.
(Je ne vous propose pas une photo du décollage même parce que vous n’y verriez que de la fumée – je ne pense pas que le propergol soit bio.)