Merci à Jennifer Lucy Allan pour ce premier article sur mon premier disque. Celui-ci ne sort officiellement que le 13 avril, jour de l’anniversaire de Valentina, mais on peut déjà écouter la version numérique sur Bandcamp ou, désormais, sur le site de The Quietus.
Du 20 au 23 mars, on pourra entendre au Festival Bruits (édition « Brouillé-es »), à Nantes, deux miniatures sonores que mon amie Aude Rabillon et moi-même avons proposées et qui, à notre grande joie, ont été sélectionnées. La mienne, Marie téléphone maison (1’02) est, comme son titre le laisse imaginer, un cadeau du ciel tombé sur mon répondeur et que j’écoute chaque fois que j’ai besoin de rire. Celle d’Aude, qui lui répond, s’intitule Je ne réponds plus de rien (0’48). Cette nouvelle tombe le jour de la sortie de Colline et me console amplement de la déception de ne pas voir mon nouveau roman au Furet de ma propre ville (qui ne vend que des best sellers et des gadgets).
La troisième résidence de Valentina au Café Oto, à Londres, a été un nouveau ravissement, un bain de musique extraordinaire et d’amitié, avec en plus cette année un-e DJ extraordinaire, Mo Probs, qui nous a fait danser tou-tes ensemble, queers de toutes origines ethniques et de tous les âges : c’était notre 8 mars, notre manière de générer de l’amour en opposition à ce monde de haine et de destruction. Il manque beaucoup de personnes sur les photos ci-dessous (Karolina, Marie, Nono, Clara, William, Louise, Irene, Thessa, etc.) mais on voit un peu de l’esprit qui a flotté sur ces trois jours intenses.
Avant l’ouverture des portes, le premier soir, Valentina et moi dansant dans le café
Femke, Alessandra, Dali et moi
Ci-dessous, autour de moi, Alessandra Novaga, Dali de Saint-Paul, Rebecca, Valentina et Elena Colombi, photo prise par Femke (Loma Doom)
Une photo prise par Dali de ma performance avec Femke et Valentina
Photo shoot sur le bateau-studio que Valentina partage avec Susumu, Louise et William – j’ai essayé de fournir à Dali une photo pour la promo de son nouvel album, j’aime beaucoup celle-ci (le dirai-je jamais assez ? Dali est un être humain formidable, une artiste exceptionnelle et une amie précieuse)
Et hier soir, après les derniers concerts, Kenichi Iwasa, YPY, Susumu, Valentina, Mo Probs, Rory, Femke, Yoshino et moi
Dans ma troisième chronique pour la revue, Des miniatures excessives, je parle de Stina Stjern et de Marijn Verbiesen aka Red Brut, mais j’évoque aussi Sasha Zakharenko aka Perila, Katie Gerardine O’Neill, Amanda Wilson aka Kassia Flux, Frederikke Hoffmeier aka Puce Mary, Amy Cutler, Lia Kohl, Memory Leaks Onto The Rug, Teresa Winter, Renée Van Trier et d’Annika Moses aka Great Statue
Aujourd’hui, Permanent Draft se réjouit de présenter Gym Douce– qui paraîtra officiellement le 13 avril mais que l’on peut se procurer pendant toute la résidence de Valentina au Café Oto, du 7 au 9 mars – il y aura même vingt exemplaires deluxe, fabriqués par nous deux à la maison. On peut écouter l’intégralité sur la page Bandcamp de Valentina (seulement un titre sur celle de Permanent Draft, hélas), à savoir ici. C’est mon premier disque, nous fêterons ça ce soir en donnant une performance de Gym Douce avec Loma Doom en guest star.
Musique de Valentina Magaletti Textes de Fanny Chiarello Enregistré au Studio Ovo par Susumu Mukai Master à Zona par Marta Salogni Design par Louise Mason Image de pochette par Valentina
100 exemplaires assemblés par mes soins dans l’église de notre distributeur state51, et 100 autres à venir. Version digitale disponible sur Bandcamp.
Sur les photos de William Sundfor, on devine l’ambiance de Synth Chapelle le week-end dernier. Le public se trouvait des quatre côtés de la scène, on n’en voit donc ici qu’une partie.
Ci-dessus, Laura Zeguers, Lucas (de LYL Radio) et moi présentant Basta Now. Dans la foulée de cette discussion, Valentina et moi avons fait une performance batterie (et vibraphone) – poésie, pour la première fois en français.
Ensuite de quoi Valentina a poursuivi solo.
Puis nous avons assisté au concert de notre pote Miaux.
Puis après nous être éclipsées avec mon ami Emanuel Campo pour dîner, nous avons pu voir le dernier concert, celui de Luna, aka Fiesta en el Vacio, que je rencontrais pour la première fois bien que nous ayons déjà souvent échangé.
Comme chaque année (du moins depuis notre rencontre), Valentina aura une résidence au Café Oto, à Londres, du 7 au 9 mars (on appelle là-bas résidence ce qu’ici on appellerait une carte blanche). Cette année encore, l’affiche réunit des ami-es d’un peu partout, ce dont je me réjouis – et je vais enfin rencontrer Irene Bianco, dont nous avons sorti l’année dernière le premier album solo. Valentina et moi présenterons un nouvel objet, Gym Douce, en compagnie de Loma Doom – un peu comme mon amie Dali de Saint Paul avait présenté avec nous ce qui serait le manifeste de Permanent Draft, il y a trois ans, à savoir en totale impro. Hâte de ces quelques jours en forme de pochette surprise, et des promenades et concerts avec Dali et Valentina en marge de la résidence…
Cette semaine, je serai à Lyon : workshop avec des étudiant-es de l’ENSBA le 21, présentation de Basta Now puis performance avec Valentina le 22 au festival Synth Chapelle. Merci à Laura Zeguers et à Thomas Boutoux pour leurs invitations.